Exposition sur les anciens métiers

Grâce à la présentation de la collection d’outils et d’objets de l’artisanat du fer et de la chaussure ayant appartenu à Ernesto Gennaro Cecconi, cette exposition représente un voyage intéressant à la redécouverte des vieux métiers de l’artisanat d’autrefois.
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L’exposition des anciens métiers perpétue, au moyen de la présentation des outils de travail spécifiques, le témoignage du savoir-faire et des métiers pratiqués par Ernesto Gennaro Cecconi, au cours de sa vie.

Né à Montaione le 24 janvier 1899, Ernesto Gennaro Cecconi commença tout jeune à exercer le métier de forgeron, et vu que ses ouvrages étaient particulièrement appréciés, il fut encouragé à perfectionner le métier.

Ainsi - en utilisant l’enclume en tant que support - en frappant inlassablement les métaux devant lui et en les façonnant à son gré, son talent créatif fut tout de suite remarqué par les citoyens de Montaione, à tel point que lui furent confiés beaucoup d’ouvrages (aussi bien dans le secteur public que privé).

Ses créations ont contribué à enrichir l’Hôtel de Ville (où il est encore possible d’admirer, de nos jours, les lustres et les escaliers à balustrades), le puits qui autrefois se trouvait au centre de la Place de l’Église, aujourd’hui Place de la République, ainsi que beaucoup d’autres lieux, même en dehors du territoire de Montaione.

De retour de la guerre (la 1ère guerre mondiale ; il faisait, en effet, partie des “jeunes de l’année 99 ”, partis déjà en guerre à l’âge de 19 ans), grâce à son esprit d’artisan ingénieux et aussi un peu artiste, Ernesto Gennaro Cecconi, apprit également l’art du cordonnier : il prenait les formes du pied et en restant à l’écoute des besoins du client, il procédait au traitement du cuir qu’il enveloppait sur des gabarits en bois, en le fixant ensuite à la semelle au moyen de clous.

Ernesto Gennaro Cecconi exerça également le rôle de Maire de Montaione de 1948 à 1951.

Visiter l’exposition des anciens métiers c’est remonter le temps en redécouvrant les lieux que nous visitions avec nos grands-parents, avec le regard perdu parmi des dizaines d’objets et d’outils dont nous ne soupçonnions que très difficilement leur fonction.
Ces lieux détiennent un héritage composé de sacrifices et de dur labeur, dont nous devons aujourd’hui, face à une consommation sans retenue, en préserver la mémoire car ils représentent le véritable sens et la source de valeur de la vie.

À quelques pas de l’Exposition des Anciens Métiers, en tournant en direction de la ruelle “Vicolo della Rosa”, vous pouvez admirer, accrochées au mur, deux reproductions intéressantes représentant l’une la "Vierge à l’Enfant", et l’autre un "parchemin franciscain".

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